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Génèse et symbolique de l'Art Roman
Génèse et symbolique de l'Art Roman
  • Le sens spirituel caché de nos églises romanes. Le pourquoi métaphysique de leurs édifications, de leurs plans, de leurs caractéristiques originales et de leurs orientations. La raison d'être des éléments architecturaux qui les constituent.
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20 octobre 2007

LES BASILIQUES

Basilique

La terre est la matière dont le créateur a façonné l'homme.

Selon la genèse, elle est la « Matéria Prima »,  le symbole de la fécondité, assimilée à la mère, source de vie.

Dans toutes les religions, elle préside comme mère à la naissance et à la régénération de toutes choses. Elle enfante tous les êtres, elle les nourrit, les fortifie et les protège, comme une mère tout au long de leur vie, elle est la for ce vitale universelle.

Dans la théologie hindoue qui inclut dans une même vision microcosme et macrocosme, l'atomique et le global, la mère divine est comme le continuum qui relie et soutient l'univers.

La mère divine dans la tradition chrétienne est la Vierge Marie qui conçut Jésus du Saint-Esprit.

Le nom de Marie qui signifie en hébreu « la mère de tous », vient d'un terme sanscrit : « MA » = « La mesure et le principe de toutes choses». C'est le même terme que l'on retrouve dans les mots français : matière, matrice, manifestation et bien sûr de maman.

Sur le plan mystique, Marie est en nous et dans toute création, le lieu spirituel privilégié, immaculé, préservé de toutes souillures par le créateur, pour son incarnation en chaque créature.

Marie pour un chrétien exprime une réalité historique et un symbole doublement significatif, à savoir que la virginité n 'exclut pas une maternité très réelle et d'autre part, que dieu peut féconder la créature indépendamment des lois naturelles.

Mais la mère, suivant la transposition mystique du christianisme, c’est aussi l'église conçue comme la communauté, l'assemblée des hommes et des femmes sur qui règne dieu.
C'est le lieu saint par excellence où les chrétiens puisent la vie de la grâce, l'édifice sacré où se déroule la liturgie du salut, où se réalise l'incarnation de la connaissance en qui triomphe l'esprit où se célèbrent les sacrements et se chante la gloire de dieu.

La plupart des églises romanes sont dédiées à la vierge Marie, représentée sous les traits d'une femme couronnée, assise sur un trône. Beaucoup sont noires. Ce sont les vierges noires dites en majesté présentant un enfant divin à ceux qui viennent la vénérer ou présenter leurs intentions de prières.

Toutes les basiliques romanes portent le nom de « Notre Dame », suivi du nom du lieu-dit où elles sont implantées.

Elles ont toutes été construites sur des lieux prédestinés, généralement sur d'anciens lieux sacrés druidiques, là où des forces telluriques et des forces cosmiques s'équilibrent pour donner la vie, sur des lieux de régénérescences physiques et spirituels. Elles sont toujours en parfaite harmonie avec le monde qui les entoure.
Les maîtres d'œuvre romans étaient des magiciens de la pierre, de la lumière et de l'invisible. Ils savaient utiliser toutes les potentialités des lieux où ils érigeaient leurs sanctuaires.
Il est indubitable que ces hommes, en ces temps là, possédaient un étonnant savoir, un haut degré d'élévation mentale et spirituelle.
Ils élaborèrent un nouveau langage architectural. Ils créèrent l'art roman qui changea alors la face du monde occidental, un art dont nous  n'avons pas encore découvert tous les arcanes ...


Le Sanctuaire de Delphes

Il était autrefois à Delphes, sur les pentes du Mont Parnasse, au nord du golfe de Corinthe, un important sanctuaire, dédié à Apollon, le Dieu de la lumière, de la juste mesure et de la sagesse.

Il était érigé exactement à l'endroit où Zeus, de son Omphalos, avait situé le centre de son univers. Le lieu, où par hasard, se trouvait justement, la crevasse dans laquelle s'étaient englouties les eaux du déluge de Deucalion. L'endroit d'où s'exhalait depuis, sous la forme d'un énorme serpent, un puissant vorthex tellurique, responsable de tous les malheurs de ce monde. Le fameux Python ; cette divinité infernale qu'Apollon tua de son arc d'Argent.

Delphes devint dès lors, non seulement le lieu où avaient été dispersées à jamais les ténébres, mais le symbole de la victoire de la sagesse sur la violence et les sombres puissances chtéhoniennes que chacun porte encore en lui-même. L'on y vint durant des siècles s'entrainer dans l'enthousiasme à la maîtrise de soi-même, mais surtout pour consulter Pythie la célèbre prophétresse qui dispensait en ce lieu les conseils et la bonne parole salvatrice du Dieu Apollon.

Au moins six temples furent construits sur ce sanctuaire. Tous sur le même concept et selon les même règles architecturales. Celles qu'avaient rapportées avec eux, les anciens Hellènes, des Hyperboréens, quand ils étaient descendus en Grèce quelques millénaires auparavant et que les colons d'alors avaient rapidement propagées dans tout le bassin méditerranéen.

Des concepts et des règles qu'adoptèrent également les peuples Celtes, pour la construction de leurs temples et au moyen-âge, tous les bâtisseurs de basiliques.


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